20/09/2020 | 15 h 00 min

Pierrot lunaire

Théâtre par la Takila Compagnie

La Pluie de Daniel Keene, traduit par Séverin Magois.
Pierrot Lunaire de P. Claudel, adapté par Grazia Di Vincenzo.

Un devoir de mémoire, non pas sur les événements eux-mêmes mais bien sur les traces que laissent ces événements dans la vie des hommes et des femmes.

Avec Marie Christine Moreau et Jean Pierre Crenier.
Univers sonore : Daniel Classens.
Création éclairage : Julien Legros.
Mise en scène : Grazia Di Vincenzo.

La Pluie est tiré du recueil des pièces courtes de Daniel Keene. Pierrot lunaire est une nouvelle de Philippe Claudel. Dès les premières lectures, nous nous sommes enthousiasmés devant ces pages qui rendent à la poésie des épisodes violents de l’humanité. Et pourtant ces textes valent pour tous les exodes, les génocides, les populations déplacées. Hier comme aujourd’hui.
Ce ne sont pas, malgré tout, les souvenirs de guerre que nous voulons faire entendre, non pas ceux que l’on découvre à la première lecture mais les histoires qui se révèlent, se camouflent derrière les mots, qui résonnent dans le sous-texte, celles qui nous parlent plus explicitement de la difficulté à vivre avec un passé qui nous a tellement impacté, façonné. C’est également par ce qu’ils ne disent pas qu’ils nous troublent. Par tout ce qu’ils nous laissent imaginer, par la puissance des non-dits.

Ce qui est dit implique le non-dit comme la présence implique l’absence : un petit garçon qui n’est jamais parti nous met face à la douloureuse absence de cet autre petit garçon jamais revenu!

Jacques et Timéa racontent. Entre histoire et mémoire, leur périple part de tous ces objets, jouets, oubliés, déplacés, pour à travers eux, retrouver les gens qui les leur ont donné… Aujourd’hui ils nous livrent leurs histoires. Elles se croisent, se répondent, et dialoguent.

L’histoire de Timéa

Alors qu’elle était toute jeune, des gens qu’elle ne connaissait pas, lui donnaient toutes sortes de choses avant de  monter dans un train. Toutes ces affaires, qui tombaient en morceaux dans le rien au fil du temps, avaient fini par remplir la maison de Timéa. Plus elle raconte et plus le souvenir de ces gens se précise…

L’histoire de Jacques

Jacques allait au hasard depuis deux jours, deux jours d’errance, deux jours d’un voyage improbable qu’il avait attendu, semblait-il toute sa vie. C’est en cheminant parmi les vitrines d’un musée, qu’il se retrouve malgré lui, face à son passé…


Centre culturel de Soumagne-Bas
Rue Pierre Curie 46 à 4630 Soumagne
P.A.F. : 7€
Groupes : jusqu’à 5 places
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Centre culturel de Soumagne
T. 04 377 97 07